Comme pour la plupart des comédie française du moment, le récit se déroule à Paris, où des Parisiens et Parisiennes ont des problèmes qui n'arrivent qu'à eux.
Synopsis : "prénom bourgeois féminin commun du type Juliette" sort avec "Marie ?" (J'ai déjà oublié les prénoms). Malheureusement, sa famille est juive et n'apprécie pas l'homosexualité, et Juliette a du faire croire qu'elle était en colloque avec Marie.
Qui y a-t-il de comique dans ce film ? Rien. Des quiproquos forcés à base de "Papa, maman, faut que je vous dise que je suis..." et le parent coupe la parole pour dire "tu as trouvé un mari ?" Et l'héroïne répond "oui". Cette scène va se produire une dizaine de fois pour que le scénario tienne ses 2h et que madame invente mensonges sur mensonges...waw, on ne s'y attendait pas.
Un film progressiste ? Non. Bon, déjà, faire croire que seul les religieux sont racistes et homophobes, ça n'aide pas. Ensuite, bon, Juliette est juive et travaille dans la finance, l'un des personnages est musulman et bien sûr, une des scènes consistera à lui faire goûter du saucisson, je vous passe le reste...
Vous croyiez voir un film sur la vie d'un couple lesbien ? Spoiler :
L'héroïne a une histoire d'amour avec un homme et finie en trouple avec lui et sa compagne de départ.
Le problème de ce film est que c'est une copie de "Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu" avec la prétention des acteurs de La Comédie Française. Il surfe sur la vague progressiste en oubliant que ce qui compte, ce ne sont pas les personnages, mais ce qu'ils racontent.
Si vous voulez regarder une comédie française bancable et pas prise de tête, regardez Camping ou les Tuche, vous perdrez moins votre temps.