Horreur et ailurophobie
Loin de l’originalité de Cat’s Eye sorti six ans plus tard (Lewis Teague, scénarisé par Stephen King), Eye of the Cat s’inscrit dans le sous-genre horrifique du film de monstre animalier...
le 22 mars 2023
Loin de l’originalité de Cat’s Eye sorti six ans plus tard (Lewis Teague, scénarisé par Stephen King), Eye of the Cat s’inscrit dans le sous-genre horrifique du film de monstre animalier traditionnel, mettant ici en vedette des chats tueurs dans la continuité de Black Cat (Edgar G. Ulmer en 1934 puis Albert S. Rogell en 1941) et de Tomb of Ligeia (Roger Corman, 1965), adaptations de nouvelles signées Edgar Allan Poe. Dans le cas présent, le long métrage aborde le chat par le prisme de sa phobie humaine, nommée ailurophobie : soit Wylie, hériter direct d’une vieille tante que d’autres prétendants souhaitent manipuler pour obtenir le pactole ; pourtant, jamais la peur ne parvient à se communiquer à un spectateur agacé par la lourdeur et l’inopérance des effets mis en place pour l’épouvanter. Seul le générique d’ouverture représente un cauchemar plastique par ombres colorées interposées ; jamais le film ne retrouvera cette ambition esthétique, desservi par une réalisation plate et par une interprétation approximative. Le choix de San Francisco, avec ses rues escarpées, comme cadre principal aurait pu matérialiser géographiquement la peur du phobique, synonymes de vertige : une seule séquence y recourt, grotesque au demeurant.
Voilà donc une production médiocre que réhausse à peine la partition musicale de Lalo Schifrin.
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le 22 mars 2023
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