Malgré son castin 5 étoiles, Assaut sur l'ile du diable est un vrai navet, trop calibré téléfilm d'action pour être réellement intéressant. Tout au plus peut-on y apprécier la régularité des clichés attendus.
Hulk est un vieux bougon mystique sans moustache et mou du cul qui se fait trahir par un de ses potes de la Navy qui souffrait par avance de sa faible retraite de fonctionnaire et qui pense que son avenir est plus radieux aux côtés de Billy Drago, éternelle charogne de service. Alors vu que c'est comme ça, Hulk enlève Billy, et l'échange contre le cadavre d'un autre pote de la Navy (et aussi d'une équipe d'ados gymnastes américains qui manquent d'être noyés dans une cage sur une ile forteresse imprenable entourée de requins), avant de tout faire péter, et d'accepter de revenir avec ses vieux potes (et Shannon Tweed en slip en bonus) pour marcher au ralenti vers la caméra pendant que défile le générique.
Cependant, le film propose une séquence tout bonnement délirante de nanardise qui fait plaisir à voir.
Après avoir enlevé Billy Drago, notre petite troupe de commandos suit les directives de Shannon Tweed, agent infiltré rencontré par hasard sur place, qui les conduit sur la plage pour s'enfuir. Alors que les gaillards veulent rejoindre leur zodiac, Shannon leur dégotte des scooters des mers : vous savez, ces sorte de propulseurs sous-marins pour plongeurs. Et les mecs se cassent sous l'eau, vers on ne sait où en pleine mer, à 2 à l'heure sur leur scoot', sachant qu'ils trimballent un méchant peu amène, un blessé inconscient et qu'en plus, y'a pas assez de "véhicules" pour tous !
Et comme ce n'est pas tout, Hulk Hogan est agressé par un requin qui lui bouffe littéralement le flanc (une scène assez impressionnante). Heureusement, quelques atemi et une grenade dans la gueule auront raison du sthénique animal. J'avoue que je suis resté sur le cul devant ce nawak absolu. En plus, au retour, Hulk Hogan ne juge même pas bon d'aller se faire soigner alors que logiquement, il devrait avoir les tripes à l'air. Trop balaise le catcheur !
Ah oui, j'oubliais, y'a Billy Blanks qui participe au meilleur combat du film, et qui n'est même pas crédité.