C'est agaçant de se faire ordonner quand est ce qu'il faut verser une larme ou non.
On ne compte plus les scènes où il ne se passe rien d'extraordinairement poignant mais où le piano et le violon sont de sortie... il y en a beaucoup trop et se faire émotionnellement manipuler de la sorte est très désagréable.
Le propos de fond est pourtant intéressant : des jeunes qui se trouvent un profond intérêt pour la Shoah et donc l'histoire "réelle", à un âge où on commence à réaliser qu'il y a un monde autour de nous et une histoire, pas forcément gaie pour certaines périodes.
Basé sur des faits réels certes, cependant leur retransmission à l'écran est tout bonnement improbable, par exemple cette scène : alors qu'à la première séance de travail (volontaire) pour ce fameux concours, on retrouve les deux intellos de la classe et qu'on se dit "cette scène est tout à fait normale", surgit alors de toutes parts TOUT le reste de la classe, c'est à dire une trentaine d'élèves, lesquels, au lieu d'aller fumer un joint/taper un foot/profiter tranquillement d'un temps libre, vont aller s'enfermer dans une salle, volontairement, pour faire une activité qu'on leur avait jusqu'alors présenté en 2 minutes et qui était fortement assimilable à du travail scolaire.
ON SE FOUT DE LA GUEULE DE QUI ?