Raimu m'a émue !
Ok, ce film date, sent la naphtaline, est aussi original qu'une contrefaçon made in China, mais voilà, il y a le GRAND Raimu, et là, je fonds, tout en moi tressaille devant un tel monument, tant de...
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le 5 août 2011
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Un film sous tension instable: entre la noirceur du roman de Simenon, la gentillesse d’Henri Decoin (connu jusque là surtout pour ses comédies avec son épouse Danielle Darrieux), le cynisme des dialogues de Clouzot qui fait ici ses gammes avant de tourner ses propres films, ce polar judiciaire tourné sous l'Occupation ne trouve pas toujours ses marques parmi toutes ces fortes personnalités. D’autant moins que face au monstre Raimu, génial de bout en bout, les autres comédiens, et particulièrement les plus jeunes, qui jouent un rôle beaucoup plus important que dans le roman, ne font guère le poids, quand ils ne semblent pas mièvres ou ridicules. Mais qu’importe, l’introduction où la voix de Pierre Fresnay accompagne le survol nocturne du décor, plongeant le spectateur voyeur dans un univers étriqué et déprimant, et la scène finale du procès et le numéro grandiose d’un Raimu déchainé font oublier une intrigue assez peu crédible et la faiblesse des seconds rôles.
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le 22 août 2020
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