À ma grande surprise de n'avoir vu que très peu d'enfants dans une séance de cinéma pourtant complète… On se souviendra alors de la génération qui aura été marqué par le premier film. Un avis simple et rapide sur Les Indestructibles 2.
Il en est un véritable moment de plaisir. Le film ne joue pas la carte de la nostalgie. En effet, sans casser le moule pour autant, cette suite est à la hauteur des attentes. Bien évidemment, on ne change pas une équipe qui gagne ; Brad Bird revient à la fois en tant que réalisateur, et tant mieux, les scènes de poursuite sont toujours aussi cool et entraînantes, puis en tant que scénariste, où il offre un véritable film d'espionnage familial, quant à la musique nous retrouvons Michael Giacchino pour une de ses meilleures bande originales, un véritable bonheur à entendre. Le tout saupoudré d'un bien bel aspect graphique comme PIXAR sait si bien faire. Ceux qui ont aimé le 1 aimeront le 2, soyez en sûre.
Les personnages ont une réelle profondeur. En effet, leurs super-pouvoirs reflètent leurs personnalités : le fils hyperactif, la fille en pleine crise d'ado, la mère qui fait preuve de flexibilité dans la situation familiale, le père, qui représente d'une manière caricaturale la virilité, puis enfin, le bébé Jack-Jack qui n'a pas encore trouvé sa place. Il s'agit également d'un film féministe, le personnage d'Hélène étant bien mis en avant (c'est son film à elle!). De ce fait il y a une inversion des stéréotypes astucieusement construite ; c'est la femme qui va partir travailler et c'est l'homme qui va nettoyer les régurgitations du nourrisson.
Il n'y a pas grand-chose à dire de plus. Les Indestructibles 2 est une suite qui fait du bien et qui plaira au plus grand nombre. S'il devait y avoir un petit défaut, ça serait la prévisibilité du scénario, mais rassurez-vous, cela n'enlève rien au plaisir. Les enfants n'y verront sans doute que les aventures de ces personnages rigolos, mais avec un peu de recul il y a un message très mature sur les vicissitudes de la vie dans le cercle familial.