A défaut de “paillettes dans ma vie”, ce film m’a fait le même effet que du verre pilé.

Alors qu’un gang de braqueurs sème le chaos à Paris, le Ministère de l’Intérieur veut du sang neuf pour mener l’enquête et décide de réunir une flic de Marseille (une tête brûlée) et un flic de Paris (un flic méticuleux), bref, tout les oppose…

Ce qui est prodigieux avec les films estampillés Amazon Prime Vidéo, c’est cette faculté inébranlable à toujours produire de la merde et ce, depuis maintenant de nombreuses années. Leurs prod’ se suivent et parfois… se ressemblent étrangement, notamment si l’on fait un parallèle avec Sirènes (2024), cette comédie policière sortie 3 mois plus tôt (dans l’indifférence générale). Ce buddy movie mettait en scène deux flics diamétralement opposés (l’un, de la région parisienne et l’autre, de Nice) et contraint de travailler en binôme. Bref, c’est donc sensiblement la même trame, vous remplacez Nice par Marseille et deux fliquettes remplacées par un duo homme/femme, le tout, basé sur un scénario écrit avec le cul et vous obtenez cette purge.

A la réalisation, on retrouve Frédéric Forestier, à qui l’on doit l’une des pires adaptations d’Astérix & Obélix au cinéma (Astérix aux Jeux olympiques - 2008) et dans les rôles titres, Inès Reg & Kévin Debonne qui n’étaient autre que “couple à la ville” (du moins, lors du tournage, car comble du karma, depuis… ils ont divorcé) et dont Prime Vidéo avait déjà acquis les droits de leur précédent film (Je te veux moi non plus - 2021), qui lui aussi était indéfendable (une rom-com faisandée et d’un vide abyssal).

Les Infaillibles (2024) échoue sur tous les plans, le scénario est inexcusable tant il accumule les poncifs du genre, des dialogues écrits à la truelle, l’éternelle guéguerre entre les marseillais et les parigots (déjà vu et revu dans une précédente prod’ Prime Vidéo avec le lourdingue Classico - 2022) et le pire revient sans nul doute à l’ensemble des acteurs qui boivent la tasse à chacune de leur apparition et viennent créer de la gêne chez les spectateurs à défaut de générer des fous-rires.

Après avoir survécu aux 90min que compte le film, 𝗷’𝗮𝘂𝗿𝗮𝗶 𝗮𝗶𝗺𝗲́ 𝗲𝗻 𝗿𝗲𝘀𝘀𝗼𝗿𝘁𝗶𝗿 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗲𝘂 “𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁𝘁𝗲𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗺𝗮 𝘃𝗶𝗲” (𝗲𝗻 𝗿𝗲́𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗮𝘂 𝘀𝗸𝗲𝘁𝗰𝗵 𝗱’𝗜𝗻𝗲̀𝘀 𝗥𝗲𝗴 𝗲𝗻 𝟮𝟬𝟭𝟵), 𝗮𝘂 𝗹𝗶𝗲𝘂 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝗹𝗮, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗹𝘂𝘁𝗼̂𝘁 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝘀𝗮𝗴𝗿𝗲́𝗮𝗯𝗹𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗲𝘂 𝗱𝘂 𝘃𝗲𝗿𝗿𝗲 𝗽𝗶𝗹𝗲́ 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗺𝗮 𝘃𝗶𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗺𝗲 𝘀𝘂𝗯𝗺𝗲𝗿𝗴𝗲…

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