Avec une noirceur pessimiste typique des années 70, voilà une série B signée du regretté Jeannot Szwarc qui tient encore bien la route. Le rythme est assez soutenu dans une ambiance anxiogène à souhait, soutenue par une musique discordante qui semble nous faire entendre les grattements constants de ces énormes blattes pyromanes. Si l'influence visuelle et thématique de Phase IV semble évidente, on pourra aussi regretter comme dans son modèle une fin déstabilisante car étonnamment abrupte alors que les enjeux de l'histoire avaient soudain pris une nouvelle échelle. Pas étonnant qu'on ait recruté ensuite Jeannot pour Les dents de la mer n°2.