Évidemment. Fanny Ardant convoque immanquablement cette référence tutélaire que le film bravache assume. Elle est une fois de plus bouleversante,humaine ,terriblement humaine,et radieuse. Pour remplacer le Gérard Depardieu de l'époque, la réalisatrice fait appel a Melvil Poupaud, brillant chez Ozon, et égaré dans d'autres films sans intérêts, et qui la nous éblouit de son talent. Je defie quiconque de ne pas etre bouleversé ou tout simplement emu par ce film. Une pensée pour Solveig Anspach qui a ecrit le scénario, que je pense elle a voulu realiser avant qu'une sale maladie ne l'emporte.