Alice repart à travers le miroir, ses souvenirs se brouillent entre celle qu'elle veut perdre puis celle qu'elle veut retrouver.
Dieu fait parfois des courbes dans ses routes, curieusement, elle ne s'entrecroisent avec aucunes autres et ont tendance à former des cercles parfait, peu importe l'amplitude de leur tracé ou le temps qu'ils leur faut pour faire le tour d'eux-mêmes.
Quand on est d'un coté on veut retourner de l'autre, s'affronter soi-même et sa culpabilité : mais dés qu'on passe la frontière, tout s'effondre et on manipule tout le monde y compris soi pour être quelqu'un d'autre au bon moment ; une réalité horrible dans les yeux de quelqu'un d'autre.
La louve a laissé ses enfants, rien n'a pu se construire pourtant sa route l'a ramené à Rome. Elle a tué leur père il y a longtemps car il ne voulait pas de descendants de cette condition. L'hydrophobe a tout vu mais il ne pourra jamais s'en laver les mains, Dieu a décidé qu'il allait assumer sa seule folie d'avoir soutenu le mal.
Les médecins servent à décrire les archétypes d'innocence de chérubins, de jeunes médecins naïfs se laissant séduire, ou à l'inverse la figure de Dieu qui ne ploie jamais devant Satan et ses multiples tours.
Pour se guérir de ce souvenir qu'elle ne cesse de revivre en saccadé elle ira jusqu'à revivre ce meurtre en sacrifiant son enfant pour ensuite aller jusqu'à l'examiner pour faire le travail de vérité alors qu'elle ne se créait qu'un mensonge encore plus complexe pour effacer les premiers faits.
Mais au final qu'est-ce que cette histoire de mari empoisonné ? Il nous permet de garder un pied dans la réalité, elle a empoisonné son mari tout en le gardant en vie pour qu'il comprenne que c'est elle et de l'envoyer en hôpital psychiatrique, mais au final, c'est ca le truc, l'a-t-elle fait pour guérir, inconsciemment, ou pour masquer la réalité une bonne fois pour toute.
A-t-elle payé le médecin chef en léguant sa fortune une bonne fois pour toute à celui qui le méritait ou tendu un piège pour l'évincer du vote qui pourrait la liberté.
A la fin Dieu a quitté son poste du plut haut et a laissé les hommes décidé si le mal allait être libéré même si son cas n'avait pas été étudié cliniquement.
Puis vint la réalité avec le père de l'autre coté, celui qui s'occupe de sa santé dans le monde tangible, celui qui l'a accompagné pour comprendre sa tourmente dans cet établissement depuis longtemps maintenant.