Shutter Island et La casa de papel

Alors, j'ai pas lu le roman. Le film a été long et pas franchement bon selon moi. C'est un gros mix entre LCDP et Shutter Island.

Déjà la 1ère partie, est beaucoup trop compliqué dans la tête de la protagoniste. Si tu veux t'engager discrètement mais pas que dans un hôpital, tu t'engages comme aide soignante ou cantinière. Allez, voir même à l'accueil pour les ragots. Mais non, la pire idée, s'infiltrer comme patiente. C'est presque couru d'avance qu'elle sera démasquée ou dans la merde. Donc déjà, le film devient beaucoup moins intéressant.

Point anecdotique, on ne sait pas trop au début pourquoi la directrice adjointe la kiffe autant. J''ai supposé une fin woke-féminino-lesbienne dès le début et ça m'a saoulé.

Bon, on en est pas loin. Et bien que la Transition démocratique (1975-1982) soit abordée dans le film, on trouve une directrice adjointe un peu trop zélée lorsqu'on sait que beaucoup de femmes ont été vouées à l'exil et leurs luttes oubliées lors de la période nationaliste. Bref, pas clair.

2ème partie. Elle se rend compte qu'elle s'est fait avoir par son mari et son médecin. Zut alors, pour une détective privée, tomber dans le panneau ça ne le fait pas. Et puis par le méchant patriarcat.

Alors oui, des internements abusifs se sont déroulés au cours des HP et encore aujourd'hui (Camille Claudel) mais c'est poussif et alambiqué.

Autre point, on passe de quelques jours à quelques semaines. Et ça parle énormément, et voila que je t'ajoute des phrases et des phrases pour combler le vide du scénario.

On revient un peu comme la casa de Papel. Au début, c'est bien et puis ça devient un bordel sans fin.

Bref, passez votre tour.