Star Wars of the neverending barbarian of the future. Of the death.

A tous niveaux, quelque soit l’angle choisi pour aborder les Maitres de l’Univers, il s’agit d’un des plus mauvais films qu’il m’ait été donné de voir jusqu’à présent. Il m’est avis que relever les erreurs, non-sens, aberrations scénaristiques ou filmiques pourrait prendre quelques siècles, que je n’ai pas à ma disposition dans l’immédiat, aussi je me contenterai de remarques généralistes sans trop entrer dans le détail, à de rares exceptions prêt.

Nous allons d’ailleurs commencer par un point de détail tout à fait symptomatique de l’ampleur du naufrage (même si il concerne le doublage je n’ai pas de raison de croire que la VO était plus fine sur le sujet) : Notre ami Musclor, vit sur une planète éloignée et bizarrement très désertique bien que partiellement très technologique. Une chose est sûre, elle peu urbanisée. Il débarque sur Terre par hasard avec ses amis, on apprend d’ailleurs à ses contacts avec les autochtones que chez Musclor on parle anglais, et au bout de quelques minutes alors qu’il décide de fuir un danger imminent il s’écrie : « Vite, tous dans la contre-allée !»



N’est-il pas merveilleux ce monde où les dialoguistes, les traducteurs et toute personne jetant un œil à un moment aux inepties qui sortent de la bouche des acteurs, ne se préoccupent pas un seul instant du sens de ce qui est dit ? D’où Musclor, paysan bodybuildé venant d’une planète habité par 3 pignoufs avec des capes peut-il bien savoir ce qu’est une contre-allée…

Mais passons, l’intégralité du film est à l’avenant, avec un côté fondamentalement putassier, tellement énorme qu’il en est insensé : la musique est pompée sur la partition de John Williams pour Star Wars. Les costumes de l’armée de Skeletor sont pompés sur les costumes de Star Wars. Les reste est à chercher du côté de Conan, de l’histoire sans fin, de Retour vers le futur… Le seul élément original dans cette production c’est la nullité globale qui atteint des sommets encore inexploités à l’époque. Et là où le dernier Transformers, affiche sa vulgarité dans une débauche d’effets spéciaux, moches certes, mais clairement très dispendieux, Les Maitres de l’Univers fait partie de ces films disposant d’un budget tout à fait important (20 millions de dollars) dont on cherche vainement les traces à l’écran. Pour comparaison, Robocop, sorti la même année, disposait d’un budget de 13 millions…
Un tel étalage d’incompétence quand on jette un œil du côté de la boîte de production, Cannon group, responsable d’une série de chef d’œuvres intemporels comme Invasion USA, Cobra ou encore de la fin de carrière brillante de Charles Bronson.

Pour finir, j’ajouterais simplement que Courtney Cox aurait du arrêter sa carrière au casting de film, que Dolph Lundgren est invraisemblablement nul, que les méchants en costumes sont navrants et que l’histoire est totalement sans intérêt. Du coup à part à une ou deux rares occasions, comme les dialogues sont à jeter au feu, on n’a même pas l’occasion d’en rire et c’est bien dommage.

En plus il parait que c’est une mauvaise adaptation. D’un dessin animé tiré de figurines en plastique… Je me demande si le pire dans cette histoire ce n’est pas de se rendre compte que dans les années 80 tout le monde se foutait de la gueule de ce genre de productions et qu’aujourd’hui… on a Michael Bay et Transformers (ou Johnny Depp et Pirates des Caraïbes). Monde de merde, n’est-il pas ?
CorwinD
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le 20 mars 2015

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CorwinD

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