Y'avait matière à faire du bon nanar dans ces "Maitres de la mort". Pensez-donc : un bruce-fake mineur (Bruce Lea, vu dans les "Enter 3 Dragons"), Sam Jones en rôle titre ("Gangland 2010", "TNT"...), une future star de la série Best of the Best (Philip Rhee), la dispensée de présentation Linda Blair, etc.
Mais le métrage déçoit par son manque de fougue et de folie, un peu trop laborieux pour réellement passionner. C'est dommage, car on sourit bel et bien à plusieurs reprises : devant un beau charabia biochimiste, lors d'un bug informatique jamais-vu (il suffit de retourner le clavier pour que l'UC explose), suite à une explosion de mannequin en mousse du plus minable effet, grâce à un lance-roquettes à répétition, ou bien en regard de la mollesse des baston et de l'incompétence des personnages (et des scénaristes).
La jaquette est un joli mensonge : Linda ne sera jamais vraiment un des personnages actifs du film ; point de ninja à l'horizon mais des Iga, adeptes toutefois de la cagoule et du kunai (mais aussi de la hache de bucheron) ; aucune armée de kendoka non plus.
A noter que le seconde réalisateur, Scott Thomas, réalisera 20 ans plus tard "Plane Dead", de la bonne vraie série B.