Ahhhh ce film.. Certainement celui que je voulais le plus voir depuis c'est 6 derniers mois, introuvables sur le net car très peux éditer et passé totalement inaperçue dans le paysage cinématographique de nos contrées francophones, j'ai finis par le trouver sur le net. Et putain je ne regrette pas d'avoir persisté pour le trouver.. ce film est un chef d'œuvre..


À l’origine de quelques courts-métrages et de trois films (Strong Language, 2000 ; The Truth Game, 2001 ; Club Le Monde, 2002) dont l’originalité enthousiasma ceux qui les découvrirent, le britannique Simon Rumley nous offre en 2006 une œuvre intitulée "The Living And The Dead".


Profondément touché par le décès de sa mère, le cinéaste s’inspire de l’agonie de cette dernière pour explorer les sentiments contradictoires que l’être aimé peut susciter lorsqu’il s’apprête à disparaître. Immersion totale dans le monde décalé et terrifiant de la schizophrénie que le réalisateur Simon Rumley a voulu reproduire dans ce drame familial où un enfant atteint de la maladie devient soudainement source de tous les dangers pour ses parents.


Dans une vaste demeure, son propriétaire, Donald Brocklebank, époux dévoué et touchant se retrouve confronté à la maladie très grave de son épouse et à la folie destructrice de son fils James. Une situation dramatique que Rumley arrive à retranscrire de façon bouleversante mais surtout très crue dans son film. Une descente aux enfers qui touche ces trois personnages et les plonge dans un quotidien pitoyable que l’austérité des murs défraîchis du château vient accentuer. Et quand James décide de ne plus prendre ses médicaments (qui l’aide à contrôler ses psychoses) et se retrouve seul avec sa mère suite au départ du père, la situation tourne à l’horreur sans nom. L’infirmière devant venir à domicile se retrouvant dans l’impossibilité de rentrer…


Cru et extrêmement dérangeant, ce film bouleverse, choque, marque et énerve. Cette œuvre ne nous épargne rien, et on est plongé dans le sort misérabiliste de cette famille touchée par le drame. Rumley filme la folie au même titre qu'Aronofski et son "Requiem For A Dream", entre gros-plans névrotiques et accélérés.
Un trio d'acteur (Leo Bill, Kate Fahy, Roger Lloyd Pack) absolument hallucinant dans leur prestation et qui mérite une mention spéciale pour leur prise de risque dans les scènes dérangeantes.


Œuvre irrévérencieuse, extrêmement émouvante qui nous emmène aux confins de la folie. Un coup-de-poing inattendu et fataliste en provenance d'Angleterre qui parvient à se démarquer et à nous émouvoir. Si vous parvenez à le trouver acheter le, ne serait-ce que pour avoir une œuvre unique dans sa collection.

You-me-the-violence
10

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le 20 févr. 2016

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Merci les English

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