Une errance au travers des paysages grandioses du Kurdistan irakien, une ode à ce peuple martyre, un poème allégorique à la souffrance de ces hommes hantés par les fantômes de la guerre et du génocide kurde, une quête d'identité qui est d'abord et surtout une quête d'immortalité.
Alors le porteur d'espoir c'est Mam Baldar, "L'oncle-aux-ailes", le postier passeur de mémoire qui transmet sons et paroles à partir d'un vieux magnétophone : il est le lien qui redonne vie et espoir à tous ces êtres dépossédés de l'essentiel : leur vie, leurs rêves, leurs souvenirs.
Un hommage bouleversant du réalisateur irakien qui a voulu, dans son premier long-métrage "graver une belle branche et se battre contre la mortalité".