Si les femmes dominaient le monde ?

Si les femmes dominaient le monde, il n’y aurait jamais de guerres : juste plein de pays qui se feraient la gueule !

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Bon, les titres changent pour ne pas rebuter ceux qui comme moi, vomissaient les navets genre "Meurtres à" qui ont tant nui au tourisme français : chacun sait désormais que toutes nos stations balnéaires, c'est comme à Chicago, Los Angeles où les meurtres pullulent au quotidien !

Je ne sais pas d'où tombe cette Emmanuelle Dubergey dont certains disent qu'elle serait réalisatrice : il est urgent d'envisager une reconversion !

Le conseil vaut du reste aussi pour ce bien triste scénariste Philippe Le Dem, sans humour ni talent, dont le leitmotiv pourrait être : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Mais pourquoi les tâcherons TV du service public sont-ils donc recrutés désormais ainsi sans discernement ? On n'espère plus des Simenon, mais quand même !

Tout est loupé, saumâtre, banal, ennuyeux !

Alors pourquoi me direz-vous dans ce cas, cette note pas si défavorable de 4/10 ?

Parce que, ce que Nicolas Marié (1954/----) met beaucoup de cœur à l'ouvrage pour sauver cet embrouillamini d'images, et porte quasiment à lui seul cette pantalonnade... sur les épaules en lui donnant un peu de sel...

Toute la différence entre un vrai comédien et un branquignol.

Sa récente prestation : "Tout le monde ment" était tout aussi exemplaire...

On sent vraiment le métier, la classe, le talent, d'autant plus mis en valeur que avec l'amateurisme ambiant, il a eu bien du mérite à composer avec un casting aussi pitoyable !

Il est vrai que faute de scénario solide et de dialogues médiocres, Le Dem semble avoir eu beaucoup de difficulté à nous ficeler une aventure cohérente et attractive... Il semble avoir jeté dans un grand sac polar, psychologie et pathos à deux balles. Sur fond d'homosexualité qui devient de rigueur....

Je craignais que le sujet de la chorale serve surtout à meubler les temps morts d'un récit sans âme, à faire pleurer les violons du bal , heureusement non. D'ailleurs, opérettes, opéras, et même comédies musicales sont devenues de nos jours ringardes, obsolètes même si certains s'accrochent à cet art...

Le Dem plagie l'éternel cahier des charges et copier/ coller des "Meurtres à" de deux gugusses de flics qui savent, ici, se blairer, même désassortis, et on échappe aux poncifs à tour de bras de l'autre, sans éviter toutefois un tas de salades qui mises bout à bout, partent de rien et n'arrivent pas à grand-chose.

Produite par Flach Film Production, la série des "Mystères à" s'avère finalement un clone maladroit de l'autre amassant neuf longs métrages tourné en Nouvelle-Aquitaine mais aussi en Provence-Alpes-Côte d'Azur (autant aller où il fait chaud !) de 2017 à 2024...

On semble jusqu('alors épargné en 2025.

Cet épisode démarrait pourtant très fort, avec une fliquette hystérique quittant un stationnement en trombe, sans même mettre son clignotant et au mépris commplet du code de la route ! Qu'est-ce que les flics, les vrais, ont dû se marrer devant autant d'invraisemblances !

Pour achever de nous convaincre que sa victime est bien morte Dubergey se croit aussi obligée de noyer son faux cadavre d'hémoglobine avec gros plan sur le trucage : une hémorragie, ce n'est pourtant pas un geyser !

Comme tous les neuneus voulant suivre la mode, elle use et abuse aussi du dernier gadget à la mode : les drones qui n'ajoutent rien à l'action mais font tendance et coûtent cher !

A quand le retour du fish-eye ?

Longue séquence parasite aussi avec la course poursuite d'un panier à salade derrière un suspect, fuyant en skate, et u mépris des risques engendrés pour la population environnante, et vouée d'avance à l'échec ! On meuble, on meuble....

Le fuyard va du reste s'écraser sur une autre voiture de flic : il aurait pu trépasser !

Et aucune visite médicale après le "crash" : on relève manu-militari le blessé et si sa colonne vertébrale est touchée, tant pis, n en fait un paraplégique à vie !

Bravo Dubergery, superbes exemples du travail bâclé et du souci du détail !

J'ai déjà évoqué le casting dont je me demande pourquoi ils ont du s'y mettre à quatre pour faire des choix aussi mauvais... Maud Baecker ne mérite pas ce rôle, bien trop lourd pour elle : ça sonne aussi faux qu'une cloche fêlée... Et elle va intégrer la chorale : infantile !

Heureusement, la réalisatrice a quand même su zoomer les expressions du visage de Marié, bien plus évocatrices que des tonnes de baratin !

La fin aussi racoleuse que stupide, m'a fait éclater de rire. Je croyais le pire passé, mais non, il y avait ce bonus à la médiocrité ambiante...

Quand à la musique, on ne peut nier un talent certain à son auteur, mais elle est ici matraquée à contre-emploi, et fait ressortir encore plus les creux de ce récit soporifique...

Fuyez mais pas en planche !...

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France 3 le 24.09.2022- 06.02.2025