Idéal standard
Au delà de certains partis pris habituels de Robert Guediguian (son héros est un syndicaliste CGTiste marseillais qui cite Jaurès, bon), le film propose et développe très justement une très belle...
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le 12 avr. 2012
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Voilà un film complètement niais, TRES TRES mal joué et qui a pourtant eu une excellente presse... Est-ce pour la morale qui se veut humaniste? Mouaii je dirai plutôt qu'il nous offre une peinture sociale franchement trop bien pensante, larmoyante, et trop grossièrement ficelée pour gagner un minimum de crédibilité. Sans parler que le scénario est complètement improbable à certain moment: Darroussin qui dans une ville aussi grande que Marseille croise son agresseur aux Assédics puis les frères de ce même agresseur dans le bus en train de lire son magazine d'enfance volé, ces mêmes gamins qu'il accueillera chez lui (c'est ça mon gars on est en France, c'est pas le genre de truc qu'on peut faire sans décision de justice et sans que les travailleurs sociaux interviennent..). Lorsque l'agresseur est arrêté le flic n'hésite pas à tendre une matraque à Darroussin pour qu'il se fasse plaisir en toute impunité (c'est bien connu les flics sont des fachos pervers)... Mais les caricatures ne s'arrêtent pas là, j'ai également adoré la scène entre les deux bonnes femmes tellement c'était pitoyable: la gentille (la femme de Darroussin) la femme du sympathique gaucho syndicaliste qui tend l'autre joue après s'être fait braquée, tapée, ligotée, sequestrée et la méchante, la mauvaise mère qui abandonne ses enfants qui rentre dans une hystérie face à Madame BISOUNOURS et sort une phrase énorme pour justifier le fait qu'elle se casse avec son mec et qu'elle ne souhaite pas qu'il sache qu'elle a trois gosses: "personne les baise les mères!"... Sans commentaires.. Toutes ces merveilleuses scènes accordées par le son pathétique de violons... Même à plus belle la vie ils n'auraient pas fait aussi nul... Pauvre Victor Hugo et dire qu'on te cite comme source d'inspiration..
Créée
le 7 août 2015
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