L’enquête est molle contrairement à Shaft qui lui ne rate pas une occasion d’être dur avec les méchants et les femmes qu'il emballe à la pelle, même sans rien demandé les filles lui donnent l'heure à laquelle elles terminent le travail. C'est un vrai tombeur. Shaft tente de retrouver l'assassin d'un homme abattu, il va fourrer son nez et sa moustache ou il ne doit pas (on ne parle plus des femmes là) , ses infos il les cherche chez la police ou dans les bas fond de Harlem. Le film manque cruellement de rythme, ça ne passionne pas et ce n'est pas cette l’histoire qui ne sort pas des sentiers battus qui arrivera à rattraper le tout. Les ambiances sonores manquent elles aussi au film, elles pourraient apporter un peu plus de punch à tout ça, mais au lieu de placer de la musique sur ses scènes le réalisateur choisi de ne rien mettre, c'est un choix mais quand on ne montre pas grand chose ça accentue un peu plus le vide d'un film déjà bien creux. Il ne reste pas grand chose à retirer de ce Shaft si ce n'est les rues de 70, mais comme Shaft n'est pas un documentaire sur cette période on s'en fout un peu et même plus.