Les Pingouins du zoo de Central Park se retrouvent piégés par le Docteur Octavius. Un divertissement familial qui ne diffère pas beaucoup des épisodes télévisuels.
Les quatre pingouins « beaucoup trop mignons », sont devenus de véritables stars dès le premier volet de Madagascar. Une série de dessins animés avait d’ailleurs déjà vu le jour il y a quelques années. Une opportunité en or pour les studios Dreamworks qui ont décidé de faire un film entier autour de ces agents secrets en costume noir et blanc. Ils surfent sur la vague de l’humour qui a fait le succès des pingouins. Ce nouveau film n’apporte donc rien de plus que les épisodes télévisuels mais on retrouve avec plaisir leur univers déjanté sur grand écran. L’histoire est classique, le Docteur Octavius, une pieuvre à l’aspect peu ragoutant, veut anéantir tous les pingouins qu’il tient responsables de son malheur. Les pingouins ne peuvent combattre seuls ce méchant aux tentacules. Intervient alors le Vent du Nord, une unité d’élite bien mieux équipée que nos petits amis manchots. Ces nouveaux personnages sont très réussis, il faut le reconnaître. Ils apportent un peu de sang neuf, chacun dans leur style. L’ours polaire à l’amour incommensurable pour les pingouins vaut à lui seul la peine de voir le film. Le husky, chef du groupe secret permet lui aussi quelques scènes plutôt comiques et la chouette ne laissera pas Kowalski indifférent…
L’animation est évidemment réussie, dans le même style que ses prédécesseurs. On reconnaît la patte Dreamworks et leur monde coloré et chatoyant. La 3D n’est pas indispensable mais est sympa et bien utilisée lors des moments d’action. Car Les Pingouins de Madagascar regorge de courses-poursuites et d‘explosions en tout genres façon James Bond pour enfants. Pas étonnant, puisque le personnage d’Octavius est inspiré des méchants rencontrés par l’agent secret. Les réalisateurs misent essentiellement sur l’humour décalé et les astuces des pingouins. Il ne faut donc pas rechercher un quelconque message ou côté émouvant dans ce divertissement familial. Les pingouins sont néanmoins toujours aussi mignons, particulièrement quand ils étaient bébés. On leur fait coucou les ptis gars!