Sueurs chaudes
Parmi les plus anciens auteurs japonais du politiquement incorrect, Nagisa Oshima fait figure de grand penseur. On retient certes davantage L’Empire des sens et Furyo, mais au milieu d’une...
Par
le 13 mars 2015
3 j'aime
plus noir, nihiliste, que subversif ou cochon. La trajectoire est un peu la même que dans le Casanova de Fellini : l’un finit avec un pantin mécanique, l’autre avec une prostituée muette, laide et décérébrée.
C’est pas aussi subversif qu’on pourrait le penser (ou l’espérer). C’est très sage même. Une sorte de Casanova du pauvre. Le personnage principal commence puceau, puis gagne en quelque sorte au loto en s’appropriant de l’argent sale, et va s’échiner à dépenser tout son fric en se payant des bonnes femmes infréquentables. Comme s’il ne pouvait y avoir au Japon pour un type même fortuné que de la place pour de l’amour tarifé. C’est plus noir, nihiliste, que subversif ou cochon. La trajectoire est un peu la même que dans le Casanova de Fellini : l’un finit avec un pantin mécanique, l’autre avec une prostituée muette, laide et décérébrée.
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les Pinaculaires et Nagisa Ôshima
Créée
le 10 nov. 2023
Critique lue 212 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Les Plaisirs de la chair
Parmi les plus anciens auteurs japonais du politiquement incorrect, Nagisa Oshima fait figure de grand penseur. On retient certes davantage L’Empire des sens et Furyo, mais au milieu d’une...
Par
le 13 mars 2015
3 j'aime
"Les plaisirs de la chair" ou "Plaisir" en japonais s'ouvre sur une image qui sera le leitmotiv du film, un très beau ralenti, qui initie la destinée fatale du personnage principal. Ce principe de...
Par
le 20 janv. 2022
1 j'aime
2
plus noir, nihiliste, que subversif ou cochon. La trajectoire est un peu la même que dans le Casanova de Fellini : l’un finit avec un pantin mécanique, l’autre avec une prostituée muette, laide et...
le 10 nov. 2023
1 j'aime
Du même critique
Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...
le 14 juin 2019
7 j'aime
Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...
le 26 oct. 2023
7 j'aime
L’histoire d’une mouche myope partie à la recherche de ses lunettes. Le Grand Meaulnes attend sa grande adaptation.Étrange film que voilà. On dirait l’histoire d’une mouche myope partie à la...
le 23 oct. 2023
6 j'aime