"Les Plus Belles Escroqueries du Monde" est une série de courts métrages.
Tokyo - "Les Cinq Bienfaiteurs de Fumiko" par Hiromichi Horikawa
L'intrigue autour d'une escroquerie malheureusement trop prévisible et dans un rythme excessivement lent.
Amsterdam - "La Rivière de diamants" par Roman Polanski
Le court de Polanski apporte un peu de légèreté, mais l'humour noir semble parfois forcé. La subtilité narrative n’est pas au rendez-vous, et l'escroquerie manque de profondeur.
Naples - "La Feuille de route" par Ugo Gregoretti
Gregoretti livre une satire sociale qui se perd dans sa propre absurdité. L'intrigue semble inutilement étirée pour un format court, et les tentatives d'humour tombent souvent à plat. Le manque de dynamisme rend ce segment assez oubliable.
Paris - "L'Homme qui vendit la tour Eiffel" par Claude Chabrol
Le court de Chabrol brille par son ironie, mais l’ensemble semble manquer de mordant. Si la mise en scène est élégante, l'histoire de l'escroquerie reste prévisible et déçoit par son manque d'originalité. Le potentiel de la prémisse, vendre la tour Eiffel, n'est pas pleinement exploité.
Marrakech - "Le Grand Escroc" par Jean-Luc Godard
Le segment de Godard est le plus controversé. Son style expérimental, avec ses dialogues cryptiques et sa mise en scène minimaliste, peut déconcerter. Plutôt qu’une véritable escroquerie, c'est une réflexion sur l'illusion elle-même, ce qui rend l’ensemble trop conceptuel et hermétique pour certains spectateurs.