Réputé pour ces sublime comédie musical, Vincente Minnelli a également prouvé son talent pour le mélodrame, mais en 1961, le cinéaste a réalisé un film différent de son univers si attachant pour s'attaquer à une oeuvre profondément plus poignante dans un décors de guerre visant Hitler et le nazisme.
Avec "Les Quatre cavaliers de l'Apocalyspe", le réalisateur Américain nous plonge dans une effroyable histoire de Guerre et d'Amour.
La première demi heure pose le problème, et offre une très belle présentation de chacun. Vincente Minnelli prends son temps, mais très vite il va déchaîné une tempête de colère où seul la mort arrêtera cet incendie de puissance des enfers. Les éléments sont bouleversé, l'espace temps désabusé, pour laissé place aux Mal et à la Mort ... Puis viens alors une longue partie de romance, d'un amour naîtra l'espoir que de cet amour viendra la fin de la liberté et des choix.
Un couple magnifiquement incarné part la très belle Ingrid Thulin et part le formidable Glenn Ford, qui en impose avec son charisme, sa droiture et son immense talent.
Mais l'amour de ce film ne concerne pas uniquement un amour amoureux, mais également un amour de père et fils, d'une fierté perdu voulant être retrouvé, d'un amour pour sa fille ou sa soeur, pour l'amour d'un grand père, d'un cousin passé du côté de l'ennemi, d'un oncle aux service du mal repenti, bref, la guerre est montré ici sous forme de division aux sein d'une même famille dont les idéologie diverges mais en qui, la famille reste le plus important.
Outre l'immense mélodrame, sommeil en ce film également une superbe photographie, des couleurs à la fois somptueuses et étincelante, des décors soignés et des apparitions des cavaliers inquiétantes et d'une beauté noir, sombre mais sublime.
Avec "les Quatre cavaliers de l'Apocalyspe", Vincente Minnelli casse son image et fait tombé la foudre sur la terre, met le feu aux forêt, créer un tsunami dans l'océan et réveille les volcans d'autant. C'est un véritable ouragan une vague déferlante surpuissante d'émotion, de sentiment, de tristesse enfermé dans le plus profond des abysses, dans des entrailles trop noir, trop glauque pour laissé place à quelconque amour.
C'est beaux, tout est beaux, tout est parfait, 2H30 passionnantes, de déchirement, de larmes, de sanglot, de combat et de fierté.
Ce n'est pas un film de guerre, c'est un drame sous fond de second guerre mondial qui ne crois plus en l'Homme, et qui s'en remet à Dieux dans un ultime bombardement faisant revenir les démons monté sur leurs montures.

« Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. »
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le 26 févr. 2013

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