Les branleurs
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Après des années à écrire sur le cinéma et à réaliser quelques courts-métrages, François Truffaut se lançait dans le long avec un film souvent jugé autobiographique. Une appellation qui aurait entraîné pas mal de problèmes dans la famille de Truffaut selon ses dires. En effet, le portrait du jeune Antoine Doinel n'est pas toujours élogieux, notamment en ce qui concerne ses parents et pas mal de gens ont pensé que Truffaut s'était basé sur son propre vécu. Ce qui n'était visiblement pas le cas.
Il faut dire aussi que Les 400 coups est assez réaliste, se présentant comme un teen movie à la française dévoilant le quotidien de Doinel, héros incarné par Jean Pierre Léaud. Un acteur qui grandira à l'écran via plusieurs œuvres de Truffaut (L'amour à vingt ans, Baisers volés, Domicile conjugal et enfin L'amour en fuite où Dorothée joue son amante). L'attachement pour Antoine est automatique et Léaud un exemple d'enfant-acteur brillant. Il est d'un naturel incroyable et le dernier plan du film montre que le personnage et Léaud ont grandi en 99 minutes.
Le premier grand film d'une grande oeuvre du cinéma français.
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Créée
le 11 mars 2020
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