"Y'a un petit bonhomme qui me tape dans la tête."
Tic tic tic tic tic
Une critique toute de citations ferait parfaitement l'affaire tant ce film est construit autour de dialogues savoureux, avec un peu de patois pour épicer tout ça. Je me contenterai de celles qui suivent, mais ça me fait mal :
"Là quand tu passes près des moutons tu as des moustiques au moins de 8 kg. Bon faut savoir les éviter aussi hein."
"Moi je supporte la pluie, mais je supporte pas la douche."
On fait des concours de civet, des courses de boucs, les parties de boules se jouent sur l'air de La Wally et on t'explique ce qu'est une bonne sieste par l'exemple.
Le poète du village déclame ses vers aussi bien au "café du Cours", que sous les boules de neige ("et c'est toujours pareil, t'y arrêtes pas"), ou pour les moutons en transhumance. Quant au curé, on apprend qu'il serre un peu trop la vis à ses ouailles.
Et ça fait qu'on y est bien avec eux, à Espigoule.
Je vais d'ailleurs laisser les Espigoulois (-lais ? s'il y en a un sur Senscritique, qu'il se manifeste, je suis dans le doute et ça ne me plaît point) conclure : "Bon euh alors, stop, au revoir hé".
"Et bé t'y as rien compris à ce que j'ai raconté." "Bé j'étais pas là au début."