Je vais me tuer, je reviens après.

Alors que sortait il y a seulement quelques semaines « En même temps » porté par l'équipe du Groland, c'est au tour du film « Les sans dents » de sortir dans nos salles obscures. Nous y retrouverons une nouvelle fois au centre de cette histoire, Gustave Kervern et sa partenaire de jeu Yolande moreau dans un film un peu trop étrange.

Inutile de tourner autour du pot. Selon nous, Les Sans dents est un ratage total de une heure et vingt cinq minutes. Un temps pouvant sembler court lorsque l'on compare ces chiffres à d'autres films mais qui au final se retrouvera être la plus longue heure et demie de votre vie.

Le film voulant se créer un aspect loufoque et complètement barré allant piocher des idées chez Tati ne sera finalement qu'un exercice de style raté, aux intentions beaucoup trop radicales pour que le spectateur puisse s'identifier à cette fable, ou le message passé est difficilement compréhensible. On ne comprends pas vraiment ou Pascal Rabaté (le réal) veut en venir par ses partis prix... Aucun dialogue, pas de musiques... le spectateur se retrouve donc décontenancé par un casting en roue libre avec une Yolande Moreau insupportable de surjeu en première ligne.

Une espèce de fable ou le mot « trop » règne en maître. On notera également cette mauvaise caricature de la police digne d'un des plus gros cinéaste bobo que cette terre n'ait jamais connu. A trop vouloir jouer avec le burlesque et ses gags visuels, Les sans dents met une immense barrière entre lui et son spectateur. Le public ne pourra que rire devant cette prétention sans précédent et se sentir complètement ahuri par les onomatopées que sortent de la bouche de tout ces crasseux personnages.