Après « Deux Moi » c'est le retour de Cédric Klapisch derrière la caméra. Le cinéaste français continue de toujours filmer ses corps errants dans le film « En Corps » sorti ce mercredi. Ce nouveau long métrage est un gros coup de cœur personnel. Il aura su me faire passer une magnifique séance suspendue dans le temps ou bienveillance et émotions régnaient dans la salle obscure.
Un feel good movie entraînant et foutrement touchant. Klapisch arrive sans mal à générer une émotion chez son spectateur qui en ressortira le cœur rempli d'espoir et nous savons tous que nous en avons besoin en cette période. Un cinéma humain qui pourrait servir de thérapie chez de nombreuses personnes. « En corps » est un beau film ! Visuellement comme symboliquement. Klapisch nous ouvre les portes de son univers par un générique exceptionnel arrivant sans mal à capter ces moment d'osmoses entre chaque corps dansants. Et c'est par ses visuels entièrement maîtrisés qu'il arrive à nous développer ses personnages tous très attachants.
Gros coup de cœur pour notre actrice principale, Marion Barbeau incarnant avec maestria une jeune fille passionnée contrainte de mettre en pause sa carrière de danseuse pour guérir et se retrouver dans sa vie. Elle sera accompagnée d'un joli petit casting, un Denis Podalydès touchant, Un François Civil adorable, comme une Muriel Robin attachante et un Pio Marmai qui s'éclate dans un petit rôle aux ressorts comiques à en tomber par terre. Cette petite troupe d'acteurs forment un groupe attachant qui tiendra le spectateur attendri durant la totalité du film. Impossible de ne pas tomber raid dingue du sourire de François Civil, ou de ne pas s’émerveiller devant ces séquences de danses enivrantes.
« En Corps » est une ode à la vie, à l'amour, à l'amitié. Une comédie dramatique ou il y fait bon vivre et ou l'on a envie d'y trouver refuge pendant un moment. On en ressort comblé, comblé par le spectacle et par ce parcours de vie poétique ou s'accompagnent bonne humeur et joie de vivre. Le cinéma que l'on a besoin en ce moment. Merci Cédric Klapisch.