Avis Express
La première chose qui marque la rétine c'est bien évidemment cette photographie digne d'un film érotique des 90's à l'éclairage tapageur. Cette connotation sulfureuse ne tarde d'ailleurs pas à faire...
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le 1 sept. 2016
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La première chose qui marque la rétine c'est bien évidemment cette photographie digne d'un film érotique des 90's à l'éclairage tapageur. Cette connotation sulfureuse ne tarde d'ailleurs pas à faire explicitement surface avec ces nombreux plans fugaces sublimant le casting féminin statufié par des poses lascives soulignant toutes les courbures de leur corps. Adossée à une trame dramatique, cette ambiance visuelle installe assez rapidement l'impression d'un rêve éveillé, pour le meilleur comme pour le pire.
La première partie est ainsi plutôt pénible, entachée par sa mise en scène outrancière qui apporte son lot de perplexité, mais fort heureusement ce n'est qu'une impression passagère. Une fois habitué à ce ton surréaliste le film décolle en même temps que ses personnages. Je suis plutôt friand de la manière dont Brisseau les dépouilles pour les réduire à des traits de personnalité presque caricaturaux. Le prolétaire analphabète aidé par un prince africain pour "retrouver" l'objet de son désir volé par la classe supérieure grâce au pouvoir de l'éducation, c'est terriblement grossier, mais ça fonctionne plutôt bien. Même si la démesure du tableau m'a rendu insensible aux subtilités de son propos, j'ai trouvé le voyage plaisant, surprenant et même parfois amusant, notamment avec cette constante oscillation entre le réel et le fantasmagorique.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Festival du cinéma français contemporain n°1 (JVcom)
Créée
le 1 sept. 2016
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le 1 sept. 2016
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