Une adaptation schtroumpfement mauvaise !
Là, Peyo a de quoi se schtroumpfer dans sa tombe… Alors que la même année, Steven Spielberg nous gratifiait d’un très réussi Tintin, Raja Gosnell nous livre un entassement de monstruosités, qui arrive à égaler certains de nos échecs nationaux (Astérix aux Jeux Olympiques, Les Dalton…). Pour cette critique, prenons comme modèle le Gargamel du film : c’est laid (effets numériques très moches), c’est très mal joué (chaque acteur en fait des tonnes, semble être de véritables amateurs…), mais surtout lourd et énervant (un humour typiquement américain qui ne va guère à l’univers des « véritables » Schtroumpfs que nous connaissons, ces derniers se montrant par moments hystériques et donc insupportables) et qui fait pitié ! De plus, cette adaptation blasphématoire (les petits êtres bleus à Manhattan !) n’arrive pas à être originale une seule seconde, copiant ainsi avec culot le scénario d’Il était une fois (des personnages d’un univers enchanté transportés dans la vraie vie), sans pour autant égaler le Disney. Même niveau bons sentiments et niaiseries, les studios de l’oncle Walt ne sont jamais parvenus à une telle surdose de guimauve vomitive ! Bref, Les Schtroumpfs est une insulte. À son créateur. Aux générations qui ont grandi avec les bandes-dessinées et le dessin animé. Aux enfants à qui le film est destiné. À tous !