Gomina, frime et baston
Les Seigneurs est une oeuvre marquante et singulière. Bien réalisé, bien rythmé, Kaufman parvient très facilement à nous happer à la fin des fifties : Rock'n'roll, gomina, virilité des jeunes...
le 17 juin 2012
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Où les guerriers de la nuit dans le bronx des années 60. Et c'est une qualité, bien que pas tout à fait vrai. Les années 60, c'est un autre délire. Ça roule des mécaniques, ça a la grande gueule mais évite globalement les conflits graves. On est loin de la guerre des gangs présentée dans le film de Walter Hills. Mais c'est aussi l'histoire du passage à l'age adulte de ces jeunes, en plus de brasser des thèmes comme le racisme où encore l'alcoolisme. Et au fur et à mesure que le film avance, le drame s'installe peu à peu, et comme le dit si bien Bob Dylan : The Times they are a-changin'. Des problèmes plus adultes s'imposent, en plus de ce gang violant et étrange, les ducky boys, sorte de gang meurtrier et silencieux, vivant dans les allées sombres. Meurtre, mafia, responsabilités, engagement... C'est cette évolution du récit qui le différencie tant des guerriers de la nuit, et en fait une œuvre marquante et complémentaire.
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le 3 nov. 2018
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