Initialement, je vous renvoie vers la critique de 21rems10 pour sa synthèse du truc.
Cet eurowestern, classico-classique, au titre et à l'affiche racoleurs et aux comédiens fadasses est bien loin des fulgurances leoniennes de la même époque et ne mérite sans doute pas l'appellation de "spaghetti", n'en possédant aucune des caractéristiques positives tant sur la forme et le fond.
Marino Girolami, le réa aux multi-pseudos est un faiseur quantitatif (80 films) ayant navigué un peu dans tous les genres des 50 aux 80's du ciné de quartier glissant vers l'exploitation (des comédies érotico-lourdingues aux trucs de zombies en carton-pâte et ketchup). Parcours commun de bcp de réa transalpins (la liste est longue et, à part Tarantino, je ne sais pas qui se souvient d'eux), tel l'ineffable Enzo G. Castellari...oh putain, Marino Girolami c'est son père...tilt ! OK.
Les affres de ce sous-Winnetou (et de son pauvre chien), se suivent donc avec légèreté, sans attention soutenue, ni tension palpable mais sans doute sans persistance rétinienne ou autre élément mnémotechnique comme tant d'autres du même tonneau et de la même époque.
Combien de séries plate-formiennes actuelles n'offrent pas plus à cette heure ?