L’histoire de deux adolescents noirs dans le Kansas des années 20 donne l’occasion à Gordon Parks (qui par la suite mettra en scène Shaft) de faire un film sobre mais néanmoins très juste sur l’exclusion. Là où sa démonstration est la plus forte c’est finalement les situations où le racisme ne dit pas son nom, ou il est systémique et non explicite. J’ai crains dans sa première partie que le film ne soit un peu trop léger voir nostalgique notamment à cause d’une musique parfois totalement hors de propos, mais il se rétablit parfaitement et reste un très bon film sur l’injustice de ne pouvoir s’extirper de sa condition.