« ENCORE UNE FOIS, CEST UNE BATAILLE DE PERDUE. LES VAINQUEURS SONT LES PAYSANS, PAS NOUS »
Ce très long métrage de Kurosawa nous sublime avec chacun de ses plans, la photographie, ainsi que l’écriture. Ce grand classique du cinéma ne m’a paru en aucun cas long, justement sa longueur permet d’analyser chacun de ses scènes chacun des dialogues ainsi que chaqu’un des plans.
Je dois admettre que ce film a été une claque, mais surtout une grande surprise à mes yeux. Tout d’abord la valeur ainsi que la morale qui a voulu défendre Kurosawa dans son film est très bien passée surtout si on se remet dans le contexte d’après guerre ainsi que de la période Meiji qui a connu le Japon à travers la culture anglo-saxonne.
Le film nous montre parfaitement qu’il n’y a ni bon ni mauvais mais que la misère règne bien partout. Tout au long du film, on ne connaîtra rien des bandits qui attaqueront le village, ainsi que leur rapport dans le contexte de guerre civile du XVIe siècle, mais en effet nous apprendrons à connaître les enjeux qui poussent les samouraïs à se battre pour les villageois ainsi que les motivations qui ont poussé les villageois à engager ces sept guerriers. Au prix de grands sacrifices, c’est même guerriers vont nous rappeler que paysans, bandit ou samouraï, chacun de nous reste humain et n’est supérieur à personne.
Kurosawa nous montre également qu’il y a autant de vices menant au chaos chez les hommes qu’il n’y a de bonté et de sagesse chez un seul individu. Il est juste de croire en cela lorsque on sait que le Japon sort d’une période de guerre, de terreur et de souffrance.