Notre peuple vaincra !

Après divers triomphes grâce à ses célèbres collaborations avec les Charlots et d'autres stars françaises de l'époque telle que Pierre Richard, Louis de Funès, Coluche et Jean-Paul Belmondo dans des comédies légendaires, le cinéaste Claude Zidi (Les Bidasses en folie, Astérix & Obélix contre César) se lance dans le genre très en vogue dans les années 80, le Teen movie. Bien que le jeune premier et acteur principal du film Daniel Auteuil (Pour cent briques, t'as plus rien..., Le Brio) soit âgé de trente ans lors du tournage du film en 1980. Auteuil est accompagné dans cette aventure d'étudiants glandeurs par de grandes figures de la comédie de l'époque, Maria Pacôme (Le Gendarme de Saint-Tropez, Arrête de pleurer Pénélope) et Michel Galabru (La Guerre des boutons, Bienvenue chez les Ch'tis) dans cette comédie culte multi diffusé écrite par le duo Didier Kaminka et Claude Zidi, à l'histoire des plus simples mais aux lignes de dialogues tordantes d'une boîte à Bac pas comme les autres !
Bébel et ses petits camarades du Cours Louis XIV, sont réputés pour être des cancres notoires, ses élèves rivalisent d’ingéniosité et de tricheries pour décrocher le diplôme tant convoité.
Au casting de cette comédie burlesque franchouillarde multi générationnel s'ajoute le grand Hubert Deschamps (Zazie dans le métro, L'Inconnu dans la maison), Tonie Marshall (Tout dépend des filles, HH, Hitler à Hollywood), Philippe Taccini (La Clé sur la porte), Françoise Michaud (Le Rebelle, Les Compagnons de la pomponette), Gaëtan Bloom (Les Bijoux de famille, Astérix et Obélix contre César), Catherine Erhardy (Funny Boy, Comme les autres), Raymond Bussières (L'assassin habite au 21, Invitation au voyage), Pétronille Moss (Mon curé chez les nudistes, Le Dîner de cons), Dominique Hulin (Moonraker, Je suis heureux que ma mère soit vivante), Patrick Laurent, Gilles Roussel, Patrick Zard, Honoré N'Zué, Féodor Atkine (Le Choc, Père fils thérapie !) et Richard Bohringer (L'Animal, Vénéneuses).

Merde la vieille !

Recalés au baccalauréat, Bébel, Julien et quelques autres sont placés dans une boîte à bachot, près du château de Versailles, dont la réputation n'est plus à faire avec ses 100% d'échec et le même taux de plaisanteries douteuses. L'établissement est dirigé par l'autoritaire Lucie Jumaucourt, que secondent son mari et sa fille. Les cancres, dont le plus farceur est incontestablement Bébel, se livrent à toutes sortes de facéties et de canulars. Lucie Jumaucourt emploie alors les grands moyens : les élèves rétifs passent dans une machine à «dresser» les fainéants. Une belle invention, qui donne à Bébel une idée de génie qui l'enverra directement devant le tribunal...

J'ai du boulot ! Si sa mère la voyait ! Oh la la la la !

Classique de la comédie française des eighties, Comédie Potache à l'éloge de la paresse qui, malgré ses quarante-deux ans, fonctionne encore aujourd’hui grâce à une multitude de gags irrésistibles qui s'enchainent sans temps morts dans les stratagèmes et autres péripéties d’un groupe d’éternels fainéants tricheurs ainsi aidés par des répliques qui font mouche et servis par un casting en grande forme qui a toutefois le mérite de nous rappeler les débuts loufoques de Tonie Marshall, Daniel Auteuil et Richard Bohringer. Et sans oublier l'amusante bande originale du film composé par Bob Brault (Martin Circus).

La guerre d'Espagne... en 36 !