Thriller psychologique sourd et lent où le bruit de la rumeur écaille peu à peu le bonheur du mari cocu. Fidèle ou non, il faut trancher.
La mise en scène n’a pas grand-chose à voir avec le chef d’œuvre tardif de Tadashi Imai, Contes cruels de Bushido, tourné seulement cinq ans plus tard, qui ressemble bien à un film des années 60, et qui demeure mieux référencé que celui-ci. De son côté, Yoru no tsuzumi donne parfois parfois l’impression d’avoir été filmé à la fin des années 40 (années des débuts du réalisateur). Mais là n’est pas l’essentiel.
Économie de moyens et d’effets, on est dans le minimalisme. Seul le casting impressionne à première vue. Rentarô Mikuni, l’acteur entre autres du Le Détroit de la faim ; Ineko Arima, la libellule qu’on voit cigarette à la main sur l’affiche de Crépuscule à Tokyo ; Masayuki Mori, qui montre ici des talents de chanteur dans un rôle plutôt singulier.
Le scénario, signé Shinobu Hashimoto et Kaneto Shindô, est une adaptation d’une pièce classique de Monzaemon Chikamatsu, spécialiste des histoires de shinjuu (je me la raconte un peu, mais ça semble être un terme assez populaire au Japon, qu’on traduit habituellement par « double suicide »).
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