Niché quelque part entre Zaroff, Saló et Battle Royal, Les Traqués de l'an 2000 et sa bande de joyeux nazebroques respectent pratiquement à la lettre ce que doit être un film objectivement pas très bon mais généreux, soit les qualificatifs habituels du nanar.
On trouvera beaucoup de détenus et de méchants qui courent, des mises à mort absurdes et sadiques, un très méchant général à la moustache généreuse, une musique au synthétiseur envahissante, beaucoup de bricolage avec du matériel premier prix, un camp de prisonniers fait de tentes qu'on utilise généralement sur un tournage pour nourrir le personnel, des véhicules agricoles usés transformés en engins de la mort, des armes en plastique et des stock-shots d'avions de chasse.
Et lorsque l'ennui commence à primer, on reprend ce qui a été cité plus haut, en gros, et on recommence jusqu'au générique de fin. Et ce n'était pas si désagréable que ça, bien au contraire.