On Tuche le fond (oui, je sais, c'était facile...).

Cette fois il n'y a plus aucun doute possible, Olivier Barroux (aaaah, qu'il est loin le temps du Kamoulox) est ce qu'il est arrivé de pire à la comédie française depuis au moins Max Pécas (ah, on me fait signe que le monsieur à ses fans). Si l'on croyait que le "metteur en scène" ("t'es con" me dis mon chat, hilare, affalé sur le canapé) avait touché les abysses de la nullité avec son soporifique "Safari" (désolé je n'ai pas eu le courage de regarder "L'italien.". c'est bien ?), on se plante dans les grandes largeurs. D'une laideur sidérante et d'une morale à quatre sous (en gros, le sempiternel: "L'argent ne fait pas le bonheur et patati et patata"...), cette "comédie" ("Arrête, j'en peux plus !". mon chat, toujours) réussit l'exploit de ne pas être drôle une seule petite seconde sur son heure et demie, bien aidée il est vrai par un casting en mode autodestruction mené par un Jean-Paul Roove se contentant de reprendre son personnage de soiffard de Télé Radio Bière Foot, et une certaine apologie de la médiocrité ("Finalement c'est pas si ringard la coupe mulet et "Comme un ouragan" !" tentent-ils de nous dire). Ce qui énerve franchement, c'est que pendant que l'on finance à hauteur de X millions d'euros des merdes pareilles (distribuées en plus dans plus de cinq cents salles), des projets courageux ne dépassent jamais le stade du scénario et des petits films sûrement très intéressants (voir le dédain scandaleux fait au cinéma à caractère fantastique actuellement) doivent se contenter de quelques petites vingtaines de salles (et encore je suis d'un optimisme frôlant la niaiserie). Moi qui me refuse d'ordinaire à attribuer des notes inférieures à 3 (pas par sympathie, juste pour l'effort qui a été fait par l'équipe), je ne puis faire autrement qu'allez cette fois à l'encontre de mes principes.