Ah ouais quand même y a du level là ! J'ai juste regardé le trailer et mon neurone périphérique de réserve dédié aux films pourris, s'est mis en marche de lui-même.
Bon, va falloir que j'aille me coltiner cette chose pour corroborer ou non mes propos..et je pense que ça risque fort de ne pas les infirmer !
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Visionnage du film (3 juillet). JE CORROBORE ET JE SIGNE MON DÉPÔT DE PLAINTE écrit sous la pseudo-forme de mon préambule (actualisé ce jour).
Veni, vidi et nauséeici...
Pathé et TF1 Films Production se sont associés pour produire, faire la promo et sortir ce film il y a un an et demi. Et si je ne m'abuse, Les Tuche sont même sortis au cinéma ! Pouahahahah nous sommes tombés bien bas mes ami(e)(s). Oui effectivement !..sous le sol, pas la mer mais bien les pavés.
Je me suis fixé des défis au niveau filmographie; une fois sur deux je regarde un film "grand public" en alternance avec un film d'auteur, voire un film comme je les aime, à savoir les longs métrages de Alfred Hitchcock, George Cukor, Howard Hawks, Sidney Lumet ou encore Francis Ford Coppola, et consorts. Ce soir, pas de bol pour moi, mon côté masochiste a eu droit à Les Tuche; un bon gros navet emballé dans un journal ayant croupi au fond d'une poubelle où s'entassaient des restes de Noël sur le repas de Pâques. Ouais, c'est vraiment pas de pot. Après avoir vaguement commenté le magnifique et inénarrable Beur sur la ville, autre perle du "cinéma" hexagonal, me voilà à en remettre une couche sur un film encore plus nul; qui l'eût cru ?! Pas moi en tout cas, et surtout pas en si peu de temps. Ça commence à faire beaucoup pour une seule personne. De quoi jeter l'éponge, comme dirait Bob. Bref, déjà que j'étais parti avec un a priori, les choses ne se sont pas arrangées en voyant les "performances" de Jean-Paul Rouve et Isabelle Nanty (qui a également joué dans le chef d'oeuvre Les visiteurs), lesquels, au passage, m'indisposent fortement, le tout sous la houlette d'un acteur qui m'exaspère lui aussi, en la personne de Olivier Baroux. Tous trois sont des habitués du cinéma de troisième zone et des blagues potaches bien de chez nous. Dans ce cas pourquoi changer de créneaux puisque ça fonctionne. Mais là, mais là, mais là on atteint un espèce de point culminant de ce qui se fait de plus mauvais dans le mauvais goût, saupoudré de niaiseries sans limites. Ce n'est même pas divertissant puisque ce n'est pas drôle. C'est nul, ça n'a ni queue ni tête et en plus je n'ai pas ri UNE SEULE FOIS durant les trèèèèèèèèès longues 93 minutes du film, et pourtant je ne suis pas le dernier pour faire le clown !
Ce film ne présente aucun intérêt. Tout est bâclé. On présente rapidos le topo à la base; une famille de péquenots avec un accent de la campagne très prononcé, un type qui bosse à l'usine affublé d'une coiffure immonde et d'une moustache que lui seul doit porter en France, sa bagnole une Renault 21 Nevada cabossée, une mère alcoolo, un gamin idiot, une fille fashion-victim elle-aussi abrutie et le petit dernier qui est surdoué, mais personne ne le sait encore. Bref, des choses ressassées maintes et maintes fois. Des clichés qui pullulent durant tout le film, des scènes qui sortent tout droit de l'imagination d'un poisson rouge poly-handicapé et schizophrène fumeur d'opium (Olivier Baroux serait donc tout ça à la fois ?!), une trame (quelle trame ?!) qu'on a l'impression qu'elle a été écrite par un môme de 8 ans sous ecstasy en lisant Piscsou Magazine, l'abrutissement-même de ce qui peut se faire de plus ringard sans être drôle. Depuis Camping , j'avais pas trouvé mieux. Tout est cliché, tout est grossi au possible, tout est absurde et on se demande quelle est, dans le fond, la morale ou le but de cette histoire. Ok, une famille gagne 100 patates à la loterie, mais la suite est tellement prévisible, tellement niaise et ne bousculant d'aucun poil la sensibilité ni le raisonnement du spectateur. Bien que ce film se dit être une comédie, on se fait outrageusement chier durant 1h30 !..pire que regarder le journal télévisé sur TF1 (qui d'ailleurs, participe au film)
Les Tuche est et restera un des chefs d'oeuvre du 7è art en France et dans le monde entier, j'en suis persuadé. J'en mets ma jambe de bois à couper si je m'égare..
