92 minutes de souffrance absolue, un record inégalé de vide absolu cinématographique et trois AVC plus tard, me voici en train d'écrire cette critique.
Comment commencer cela? J'ai été assez bon public des deux premiers volets, que je n'ai pas trouvé foncièrement bons, mais qui m'ont néanmoins fait rire et surpris par leur fraicheur. Ce troisième opus est en revanche un réel carnage, rien, et je dis bien rien, n'est à garder, il s'agit littéralement d'un bon nanard qui restera gravé dans les annales pour son faible niveau. Le fond n'est pas travaillé, Barroux surfe sur la vague du politique en l'an de grâce Macron +1 et tente de reproduire quelques habitus du politicien français pour ensuite les détruire grâce à sa "french tuch". Mais cela ne fonctionne PAS. C'est néant, vide, on assiste à un début de film baclé dans lequel Jeff Tuche devient président en moins d'un quart d'heure, puis d'une "passation" à l'Elysée grossière, des répliques absolument pas travaillées, des clichés (bien que ce soit l'essence même des Tuches) infondés et inadaptés, et j'en passe. Les acteurs ne sont même plus drôle. J'ai très honnêtement ris deux ou trois fois, et ce fût à chaque fois suite à une réplique de "Tuche Daddy", qui pour le coup, était le personnage le mieux travaillé à mon goût. Le reste est amer est dénué de sens. Je retiendrais une chose de ce début d'année 2018 : un film de plus dans mon top 5 des plus gros nanards du cinéma français.
Les Tuches 3, actuellement au cinéma mais surtout ne prenez pas cette décision insensée de vous y déplacer pour le voir