Un documentaire qui effectue un beau travail de recherches et mise en images.
On pourra noter que les images d’illustrations ou les vraies images ou photos ont bien été recolorisées et permettent une belle immersion dans l’Algerie des années 30 et de la France des années 40 et 50.
Le documentaire explique bien sa vie et son œuvre de ses 20 ans à sa mort et sa bataille pour le bien de tous les peuples dans le même pays.
Un peu difficile à suivre par son cheminement historique et factuel, le documentaire ne permet pas de se poser réellement sur les enjeux de chacun de ses « amis » et « ennemis « , et on sent que le documentaire (une fois de plus) n’est qu’un éloge à la personne disparue.
On notera qu’il a eu la chance de bien connaître la gente féminine et a pu voir ses maîtresses (qui étaient ravies d’avoir ce rôle) autant que sa femme.
Sa fille parle dans le documentaire, elle paraît complètement stone, difficultés d’articulations criantes, gestes saccadés, et des points de vue discutable sur ce qu’elle a vu ou vécue.
Ce documentaire contient une des phrases les plus marrantes jamais entendue provenant de la part de la mère d’Albert : « je veux quitter Paris, il n’y a pas d’arabes »
Une fois de plus, on se demande comment en 1933-1937 des gens « quidam moyen plus » pouvaient se filmer et se prendre en photo tout en temps comme ça, et comme quoi « tout le monde peut devenir quelqu’un » et qu’il faut garder de bonnes relations avec tout le monde même ses ennemis (hein Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir)
« L’Homme est la seule créature qui refuse d’être ce qu’elle est. » Albert Camus (L’Homme Révolté)