LES VISITEURS : LA (MAUVAISE) RÉSOLUTION

(CET AVIS PEUT CONTENIR DES TRACES DE MAUVAISE FOI)

Très honnêtement, j'y allais sans aucun à priori, le cœur ouvert à la bonne surprise. J'avais fait abstraction de tout, des critiques assez mauvaises parues depuis mercredi, des filmographies récentes de Clavier et Reno aussi brillantes qu'une ampoule éteinte.

Je n'aurai pas du pour les raisons suivantes :

• L'expression "Jamais deux sans trois" a du être inventé par un violeur récidiviste car elle n'a jamais rien emmené de bon. Ça commence par les Visiteurs, ça finira par une Troisième Guerre Mondiale et ça sera bien fait pour notre gueule.




• C'est plus lourd qu'une bonne raclette qu'on enchainerait avec des pizzas et trois menus Big Mac Maxi Best-Of, supplément cheddar fondu sur les potatoes. Les seuls moments drôles sont ceux reprenant les gimmicks humoristes des précédents films que Poiré use jusqu'à la ficelle.




• Christian Clavier s'en tire pas si mal dans le film. Mieux que Reno qui ressemble à un pantin sans vie, se demandant tout au long du film "PUTAIN JEAN POURQUOI T'AS ACCEPTÉ ?!? T'AS FAIT LÉON, LE GRAND BLEU ET MÊME L'ENQUÊTE CORSE. POURQUOI T'ES LÀ ?" Pourtant Clavier revient de loi, avec son nouveau look de VRP boursouflé et cramé par les UV.

Conclusion : Clavier est la seule bonne note du film.
C'est tout pour moi. Franchement, si vous détestez le cinéma, les scénarios, l'humour et adorez pleurer des larmes de sang en voyant de bons acteurs se gâcher totalement, courez le voir, vous ne serez pas déçu.