Disons que ça passe.
Les Voyages de Gulliver, un film en demi-teinte : c'est parfois un peu drôle, tourné selon les exigences de la super-production hollywoodienne avec donc des méchants et une happy end, et du coup bon, c'est distrayant.
MAIS. Car des "mais", il y en a quelques-uns. Tout d'abord, comme je viens de l'écrire, c'est réalisé comme un truc hollywoodien à la con. Et moi, quand on m'a emmenée voir le film après m'avoir tannée "OUAIS Y A JACK BLACK DEDANS CA SERA BIEN", je ne m'attendais pas vraiment à ça. D'ailleurs à quoi s'attendre ? Est-ce un film pour les enfants ? Même après l'avoir vu, je n'ai toujours pas la réponse. Car oui il y a cette structure absolument basique qui en fait un film tout à fait dispensable ; mais il y a cependant quelques références geek obligées, ainsi que des chansons en anglais non-traduites ni même sous-titrées, dont le sens échappait complètement aux gosses présents dans la salle. Quel est donc le public visé pour ce film ? Impénétrable mystère.
Les acteurs ne sont pas vraiment transcendants, ni bons ni vraiment mauvais, tout juste très caricaturaux, même si j'avoue avoir été un peu hystérique sur le moment en découvrant Marshall de HIMYM et Roy de TITC.
Les blagues sont... booof, moyennes. En fait je ne m'en souviens déjà plus. Si, ce qui est tout de même intéressant, c'est la modernisation extrême de la société au contact de Gulliver avec les références aux grandes marques etc.
Ah, et puis j'ai vu le film en VF, ce qui n'a pas aidé.
Tout cela pour dire qu'on oubliera assez vite Les Voyages de Gulliver, et que non, ce n'est pas la peine de payer une place de cinéma pour ça. Si vous y tenez vraiment, téléchar... euh, bref, ne l'achetez pas :D.