O'brother, where art thou ?
Une seule raison pour voir cette fable, une seule, anodine mais néanmoins majeure qui justifierait que quantité de spectateurs, même ceux n'ayant aucune attirance pour ce type film, se penchent sur Sullivan's Travels.
Cela n'a étrangement rien à voir avec les acteurs brillants, de Joel McCrea - avec lequel je suis habituellement sévère - qui interprète son meilleur rôle, de Veronica Lake, Franklin Pangborn, William Demarest, tous formidables.
Cela n'a rien à voir non plus avec les innombrables qualités du film qui, sous une fausse candeur, possède un véritable propos et fait preuve de la même chaleur humaine qui se dégage des films de Frank Capra.
Non, cette raison, toute bête, permet de comprendre d'où les frères Coen ont bien pu tirer le titre improbable d'un de leur meilleurs films.