C’est ce dernier qui ouvre le bal, avec Lesapán (Leshy) de Pavel Soukup dans lequel un garde forestier qui vit avec sa fille, découvre qu’il n’est pas l’unique créature à arpenter la forêt. Un conte horrifique qui tient aussi bien du The Village de M. Night Shyamalan que du Pan’s Labyrinth de Guillermo Del Toro. Des références solides, pour un résultat grandiose, faisant de la forêt le repaire des créatures les plus incroyables, filmé dans un scope magnifique qui rend parfaitement justice à l’immensité des paysages, leur donnant un pouvoir plus qu’évocateur. Loin de toutes considérations morale que l’on pourrait porter à cette forme de tradition littéraire et orale, le réalisateur choisit ici de construire son histoire autour de cette petite fille qui, bien trop seule, s’invente des histoires et les dessinent. Ainsi, le pouvoir d’imagination serait moteur d’une création fantastique, sorte de souffle désespéré d’une petite fille qui ne connaît rien d’autre que le petit monde qui l’entoure, chaînon manquant d’une humanité étrangère à la nature.
Tiré du journal du festival des Hallucinations Collectives 2016 : lire l'article entier sur mon site...