Hanté par la photo d'une ruine qu'il semble avoir fréquenté dans son enfance, un homme va tout faire pour retrouver l'endroit en question et les événements et personnages qui y sont liés. Encore un Rollin étonnant, loin des clichés qu'on accole systématiquement à son cinéma. Ici, et même si c'est toujours dans une économie de moyen qui frôle souvent l'amateurisme, Rollin se fait très atmosphérique et étrange, et, toutes proportions gardées évidemment, ferait presque parfois penser à du Rivette de l'époque. Je suis certain que Rivette, grand et curieux cinéphile, devait aimer son cinéma d'ailleurs, j'aimerais bien savoir s'il en déjà parlé.