Dès les premières scènes le style de Mihaileanu est reconnaissable, avec son romantisme, une dose de lyrisme et surtout de sentiments mielleux ainsi que ses thématiques fétiches. Le récit se déroule sur plusieurs époques et lieux, du New York moderne à la Russie des années 40 avec divers personnages allant du vieux immigré juif en passant par des ados américains. Faut apprécier les mélos pour savourer ce film, la narration parfois un peu brouillonne se relance toutefois à plusieurs reprises, il y a de l'humour et surtout de la mélancolique/nostalgie. Autre défaut vient de la longueur du métrage, ce qui implique d'avoir des passages quasi inutiles durant le film.