#LibérezLeTéton
5.2
#LibérezLeTéton

Court-métrage de Florence Fauquet (2020)

Est-ce que vraiment les réseaux sociaux ne vont pas censurer ce genre de photo à la fin ?


Bon en tous cas la réalisatrice dénonce une absurdité, mais il faut avouer aussi que le sujet est complexe. Oui on sexualise le corps dans notre société, le corps de la femme notamment, je ne suis donc pas choqué qu'on cache des tétons féminins tout comme on cache un sexe. C'est idiot oui, mais dans notre société actuelle un téton homme n'a pas la même portée qu'un téton femme. Je pense qu'il y a matière à discuter longuement sur le sujet contrairement à ce que l'auteure veut nous faire croire, car il y a des raisons à cela. Le fait que le sein est une zone érogène, une zone cultivée pour attirer, un outil d'allaitement aussi. Toutes ces raisons font que ce n'est pas évident de traiter de cela en 1mn et que la conclusion paraisse ici hâtive


D'un point de vue narratif, on peut dire que son court-métrage est une petite propagande efficace car elle démontre efficacement l'absurdité de la situation et semble la généraliser, crée un lien avec un autre souci inverse (des garçons aux cheveux longs que 'on prend pour des filles topless). C'est pas mal fichu au niveau de l'exposition des idées mais le tout manque de développement et de conflits. Puis ça va un peu trop vite, au point que certains plans quasi illisible auraient simplement pu être jeté à la corbeille. Le point de vue adopté est bien pensé par rapport au sujet des réseaux sociaux.


Bref, pas inintéressant mais au final n'invite pas trop à une réflexion profonde, c'est un peu comme de la junk food, l'auteure fait sa démonstration qu'elle jette aussi vite.

Fatpooper
4
Écrit par

Créée

le 21 nov. 2020

Critique lue 123 fois

3 j'aime

8 commentaires

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 123 fois

3
8

D'autres avis sur #LibérezLeTéton

#LibérezLeTéton
Raider55
5

Rigolo...

Le film est rigolo, dynamique, percutant. Bref sympa. Et dans la catégorie "Spot de pub" , il concourrait en bonne place. Ensuite au regard d'autres courts métrages, il est du coup très limité pour...

le 20 nov. 2020

1 j'aime

1

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

120 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

107 j'aime

55