Un film à la thématique connue, celle de la période de la seconde guerre mondiale, mais vécu et inspiré de fait réels sous l'angle d'une famille Tsigane.
Que dire de se film ? La réalisation est belle. Les personnages sont beaux et attachant, même s'ils sont sales, qu'ils sont voleurs, qu'ils se mettent des coups de tampons sur les fesses pour se moquer de la liberté. Qu'est ce que la liberté ? La fin, ca pique un peu. Ca monte au nez, tu le sens venir. La liberté c'est ce que tu as quand tu te fais carrer une balle dans le crâne, tu n'as plus à fuir.
Des personnages en couleurs, joyeux et inquiet. Mention spéciale à James Thierrée qui m'a ajuste épatée et dont je confirme le talent d'acteur avec le penchant énorme d'être sur-énergique, polyvalent, probablement artiste confirmé et versatile, avec des interprétations dans divers film variés (très froid et stoïque dans Chocolat, notamment) dont celui-ci met en avant en plus de son interprétation infantile, attachante, livrant des scènes qui font sourire, jouant du violon en classe, bouffant une craie, ou gouttant de l'encre. Le personnage est attachant, est facilement identifiable pour tout le monde ; c'est le plus émotionnelle, celui qui a peur, mais aussi celui qui s'amuse et qui s'improvise un toboggan dans des escaliers. C'est aussi le plus étrange qui fait des sortes de petits rituels avec les arbres, l'eau, qui court et grogne comme un animal… N'en sais-je pourquoi.
Un air bohème. De la poésie. De la douceur et du positif, de la joie dans cette famille gitane !
Se film fait parti de ceux que j'aime beaucoup parce que le thème est, bien que triste et complexe, filmé simplement. Et c'est juste. Les bohémiens sont très superstitieux, magouilleurs, on les voit faire dans leur mode de vie, cela permet de se mettre à la place d'un peuple à la thématique pas très approché dans le monde du cinéma ou qui est je trouve toujours approché de la même manière. J'ai beaucoup aimé la mention de famille noué comme les doigts de la main au possible, jusqu'au seconds rôles de chaque bohémiens qui sont tous bien mis en avant sans trop en faire. J'ai moins été réceptive vis à vis de Marc Lavoine cependant qui fait du "Marc Lavoine" peut être qu'il manque de palette émottionelle.
Un film que je re-regarderai car il m'a fait passer par plein de stade ; sourire, rire, dégout, tristesse. La loi française, aka la France, devient le nazi des tsigane qui sont nomades et jeté en prison jusqu'au camp d'Auswitch où la vraie famille a fini...