Le contexte de Library Wars s'annonçait prometteur avec une lutte pour la liberté d'expression sous fond de censure gouvernementale. Toutefois les thèmes passent vite au second plan pour introduire des personnages étonnamment naïfs et déconnectés de leur univers. Embourbé dans une romance puérile à la réalisation proche d'une série TV, le film reprends quelques couleurs en entamant un virage plus porté sur l'action. Les scènes sont plus intéressantes avec bien entendu ses moments de bravoure et d’héroïsme. Toutefois on n'échappe pas au syndrome de la guerre propre, une vision trop édulcorée du conflit qui désert le film.