Le film raconte la vie d'une brigade de pompiers de Hong-Kong, classée comme étant la moins efficace de l'archipel. Mais l'arrivée d'un nouveau capitaine va venir remettre du baume au cœur de ces soldats du feu.
A l'origine, Lifeline partait d'une idée de Jackie Chan qui voulait faire un film sur les pompiers, mais le temps de lancer concrètement le projet, la Shaw Brothers lui a damé le pion, et a proposé une histoire sur les pompiers, mais toujours montrés de manière héroïque. La sortie du film coïncide avec la rétrocession de HK à la Chine, donc on peut y voir une forme testamentaire sur l'héroïsme de ces pompiers, qui risquent leurs vies pour sauver celles des autres, et ça se voit surtout dans la second moitié, qui est le sauvetage de deux personnes prisonnières des flammes dans l'incendie d'une usine. Il faut dire que c'est réalisé par Johnnie To (ici en mode mercenaire), et que les images qu'on voit à l'écran sont assez spectaculaire, on se demande comment les acteurs n'ont pas fini brûlés tant certains plans semblent dangereux.
Mais le film n'est pas juste un copier-coller de Backdraft, qui est la référence du film de pompiers, car toute la première partie, qui parle aussi de quelques sauvetages, est aussi un document sur la vie dissolue de ces hommes et femmes, qui font là aussi passer leurs vies et leur métier avant tout. Y compris la pompière qui refuse de tomber enceinte. En tout cas, j'ai bien aimé ce mélange quasi documentaire avec la partie plus spectaculaire, et montre le talent de Johnnie To (et Patrick Yau de manière plus officieuse), ainsi qu'une glorification de ces personnes héroïques