Ce film, drame adapté d'une nouvelle de Salamanca est connu pour avoir été le dernier ouvrage de Robert Rossen avec un tournage ou il y a eu des étincelles entre lui et Warren Beatty. Cela démarre de façon bizarre avec un personnage désabusé (le jeu de Beatty est énervant à ce moment-là, il singe James Dean) qui postule à un travail dans un institut psychiatrique. La galerie de caractères est intéressante mais finalement peu utilisée car l'essence de ce récit est la romance entre le nouveau thérapeute et une jeune femme schizophrène prénommée Lilith, il y a quelque chose d'onirique dans la plupart des scènes sentimentales, on dirait un songe, un rêve grâce à cette réalisation pleine d'effets visuels mais discrètement faite. Si la première heure titille la curiosité, s'avère être écrite avec subtilité sur la durée il y a du laisser aller et une légère perte d'intérêt.